7 Rue Ferrere
33000 Bordeaux
France
Dans le cadre de la saison culturelle Liberté ! Bordeaux 2019, trois architectures singulières de la ville (Espace Saint Rémi, Grand Théâtre, CAPC) et un jardin aquatique (Jardin Botanique) vous invitent à quatre rencontres avec des œuvres de Jean-Pierre Raynaud appartenant à la collection du CAPC.
Parcours hors les murs :
Grand Théâtre de Bordeaux
• du 12 juillet au 1er septembre 2019
Espace Saint Rémi, Jardin Botanique et CAPC
• du 12 juillet au 22 septembre 2019
L’ancienne église de l’espace Saint Rémi accueille Manifeste, une installation constituée de lits métalliques blancs impeccablement alignés, associés à des toiles blanches rythmées de rayures noires, réminiscence lointaines d’anciens lieux d’enfermement contraint (psychiatrique/carcéral) ou voulu (méditatif). Ici, se joue une tension dramatique qui interroge la liberté de nos mouvements, de nos pensées, de nos différences…
L’occasion pour l’artiste de rappeler que l’art mérite toutes les audaces et nécessite un engagement sans limites à l’instar de ce qu’il éprouva avec son œuvre La maison, une sculpture monumentale entièrement recouverte de carrelage blanc qu’il détruira en 1993.
Des fragments de cette maison constituent désormais une installation (comprenant 1 000 éléments en 1993) et dont plus d’une centaine constitueront avec la complicité de l’artiste, un nouvel accrochage imaginé pour l’architecture exceptionnelle du salon Boireau au Grand Théâtre.
Le Pot 815, 1968 sera, lui, exposé au Jardin Botanique. Jouant sur les perspectives du jardin et voisinant librement avec les plantes aquatiques, cette sculpture minimale matérialisée par un pot de fleur rouge démesuré devenu iconique, est un autoportrait radical, un leitmotiv pour l’artiste. Parangon de l’art contemporain il incarne très tôt pour l’artiste sa liberté d’imaginer une vie saisie par l’art à travers des objets du quotidien.
Le CAPC offrira enfin un écrin à Dépoli, un livre objet à questionner avec, en miroir, une sélection d’aphorismes extraits d’un ouvrage récemment publié Raynaud L’Art à perpétuité.